Ok Héméra, je le poste ici alors...
RL : La Maison
Je viens de faire un RL, particulièrement long, que j‘ai beaucoup aimé… Je ne me souviens pas de tous les détails, ni de certains passages notés […].
Je rêve. Il y a trois chevaux présents en tout, le plus souvent ils sont deux. Nous sommes dehors, à la campagne, dans les prés. Je suis avec l‘un d‘entre eux, un peu plus petit et trapu que les autres, je ne suis pas montée sur son dos, je ne sais pas trop comment je tiens mais je suis agrippée à lui sur le côté, à moitié assise sur sa patte gauche, j’enserre son cou dans mes bras. Les deux autres, surtout un, sont malveillants à mon égard. Le plus hostile cherche toujours à se placer de mon côté pour me foutre par terre ou me donner des coups. Celui qui m’accompagne a compris son manège et me défend farouchement, se débrouille toujours pour ne pas le laisser se mettre en place à mon côté, il me protège. Ces chevaux parlent et je discute notamment avec celui qui m’accompagne, ils ont également quelque chose d’humain dans le regard. J’ai l’impression que le cheval bienveillant à mon égard me rappelle quelqu’un mais impossible de mettre le doigt dessus. […]. Toujours dans les prés, sensiblement le même décor que le précédent, je marche. Il y a des petites rigoles d’eau qui traversent l‘herbe bien verte. A un moment, il y en a une beaucoup plus large que les autres, je vois bien qu’elle est trop large pour que je puisse sauter par dessus mais je ne sais pas comment je me débrouille, dans mon élan probablement, je me retrouve à sauter quand même mais au milieu, pas assez d’élan, je sens que je vais tomber, je reste avec difficulté en l’air, je fais des efforts en m’agitant pour léviter ou voler (suis pas encore lucide) mais je sens que je vais tomber, dans cette eau ça ne m’inspire pas du tout, y a plein de vase en plus, je tombe effectivement et, dès que je touche l’eau, pouah, je me dis : je veux me réveiller! Du coup, je réalise que je rêve. […]. Je suis allongée sur l’herbe (toujours même décor, mais plus lucide), il y a une sorte de jet qui arrose de l’eau en pluie fine sur l‘herbe, je me déshabille, et je fais tomber l’eau sur mon corps. Là, je redeviens lucide. Je profite de la sensation vraiment très agréable de l’eau qui ruisselle sur mon corps nu, et je fais fi des quelques personnes alentour, ça m‘amuse même à un moment donné d‘être nue devant les passants, sachant que je rêve. Ça vire un peu au lubrique à un moment donné mais juste un peu […] Je suis dans une piscine, en extérieur (toujours même décor, et toujours l’élément eau). J’en profite pour faire des cabrioles dans l’eau, je profite aussi de la sensation agréable d’être dans l’eau, et de pouvoir respirer sous l’eau. Puis j’ai envie d’appeler mon guide, mais je ne veux pas aller dans l’astral, donc je l’appelle avec cette réserve dans mon intention, mais chaque fois, ça a pour effet immédiat de me réveiller presque entièrement. J’arrive quand même à rester endormie. [Je note que, tout au long de ce rêve, de nombreuses fois je me suis réveillée et suis parvenue à re rentrer dans le rêve, trop cool]. […] Je suis toujours lucide, mais changement de décor. J’entre dans une grande maison. Je me dis : tiens, ça doit me figurer moi-même, me symboliser (interprétation symbolique des rêves). Elle a au moins deux étages, elle est spacieuse, il y a du bois clair, il y a une légère ambiance lumineuse un peu jaune ou sépia. Surtout aux étages supérieurs je crois. Je sens que c’est calme dehors, un peu isolé, la campagne peut-être, mais pas de celle qui m’est familière, un soleil de fin d’après-midi d’été. Il y a beaucoup d’objets. […]. Je cherche à me regarder dans un miroir, mais tous les miroirs sont absents, il n’y a que des cadres de miroirs, vides. Ça m’interpelle, mais je n’insiste pas. Puis je vois un petit garçon, environ quatre ou cinq ans, les cheveux foncés, assis par terre, il joue. Apparemment, c’est mon fils, celui que j’aurais plus tard, il ne sait pas que je suis sa mère à venir. Je lui demande quels médicaments prend maman? (objectif thérapeutique qui me revient à l’esprit). Il ne sait pas trop, j’insiste un peu, je ne le trouve pas super coopératif, ça m’agace un peu. A un moment, il me montre un paquet avec de la poudre dedans je crois (peut-être de la lessive, je ne me souviens pas bien) puis « on » me dit (lui et une autre personne je crois) qu’il y a un truc dedans qui a été reconnu comme assez nocif, on me dit même le nom exact mais je ne m’en souviens pas. Ça ne m’intéresse pas trop ce truc, bien que j’essaie quand même d’en retenir, sans succès donc, le nom pour mon réveil. Je repars visiter le reste de la maison. Je suis un peu déçue, je me dis que j’aimerais bien quand même en savoir plus sur mon état de santé. Au même moment, tandis que je commence à monter les escaliers, je m’aperçois qu’une radio diffuse une chanson, j’écoute les paroles, et là, les paroles traitent de la question : réponse donc en chanson

! En gros, la chanson, sur un air très rétro, incrimine une mauvaise hygiène de vie. Je monte à l’étage. J’observe les objets. Ce sont des objets connus de moi ou qui m’ont appartenu. Il y en a plein! Je me souviens surtout d’un, je tombe en arrêt devant, un objet ancien décoratif avec des fils sur lesquels perlent et glissent des gouttes d’huile : il appartenait à ma grand-mère ou mon arrière grand-mère je crois, je l’avais complètement oublié, je suis trop étonnée et contente de m’en souvenir et de le voir là. […] Je passe devant une étagère où sont posés divers objets dont trois ou quatre qui ressemblent à des trucs mortuaires, comme des bibelots qui représentent des sépultures, puis je reconnais, on dirait des reliquaires. Pouah! Je me dis, il doit y avoir des restes humais là-dedans, ça figure peut-être des proches à moi, des ascendants qui sont morts, et je file vite. […] A cet endroit, il y a des miroirs. Je me regarde dedans : j’ai les cheveux plus courts, plus blonds, ondulés, et trop secs ou trop gras, très moches, j’ai pas mal de kilos en trop, mon visage est épaissi, assez bouffi, je suis trop laide! Je suis habillée d’une manière un peu hippie ou bohème (un style que j‘aime bien de temps en temps dans la réalité), une jupe longe, un haut couleur vieux rose. Puis, le coup de grâce, j’ouvre la bouche pour regarder mes dents, que je sais hautement symboliques en rêve, surtout pour l’état de santé, et là c’est l’horreur. Les gencives sont doubles voire triples et à moitié déchirées (pas sanguinolentes), ça pendouille, les dents mal placées, déformées. […] Toujours au même étage je pense, je me regarde de nouveau dans un miroir et là mon aspect physique est normal, je suis vêtue de la même manière que précédemment ou à peu près, je suis mince, les cheveux plus longs. Je crois bien que cette fois je n’ai pas ouvert la bouche :s. […] Je ne sais pas à quel étage je suis. Je me regarde de nouveau dans un miroir, je suis scotchée, je suis juste sublime

! Je suis comme en vrai (à part un peu les cheveux) mais, comment dire, je ne sais pas pourquoi mais en mieux. Je suis habillée à la mode des années 20 ou 30 je dirai. Un ensemble noir et blanc, avec une jupe, des accessoires. J’ai un teint magnifique. Là je respire la santé. Les cheveux longs, assez foncés, et beaucoup moins voire pas ondulés, je me dis qu’en fait, ça me va mieux finalement les cheveux plus foncés. Mes dents sont très belles (même plus qu‘en vrai), super bien alignées, bien droites, juste un tout petit peu esquintées à des endroits sur l’émail mais c’est vraiment infime. Et la façon dont je suis habillée me va incroyablement bien, c’est hallucinant, je me sens super bien dedans, ça me met vraiment en valeur. Y a des placards ouverts derrière moi avec plein de fringues dedans. Je me retrouve dans une autre tenue, toujours même style 20’s ou 30’s. Toujours superbe. [ Je dois noter, parce qu’il y a peut-être un lien, qu’à un moment donné je me suis dit, je ne sais pas pourquoi, et peut-être était-ce à la fin du rêve : dommage que je n’ai pas demandé à connaître mes vies antérieures, sur le coup j‘ai pas calculé que l’intention avait peut-être été présente malgré tout et qu‘il y avait peut-être un rapport avec cet épisode]. […] Je suis au deuxième ou troisième étage, le dernier probablement, et là… Je rencontre mes deux grandes filles! Elles doivent avoir aux alentours d’une vingtaine d’années. [en réalité, je n’ai pas d’enfants, dans mon rêve, c’était comme si je rencontrais mes futures filles, et elles savaient que j’étais leur mère du passé qui leur rendait visite]. Mais il me semble qu’elles aussi étaient d’une autre époque, avaient une touche un peu rétro (apparemment il s‘agissait de mon futur, mais dans les années 30

). Mais dans le rêve, c’étaient bien les filles que je devrais avoir plus tard. Je leur ai posé des questions. Notamment, à la plus grande, de savoir quels médicaments je prenais (à son époque, dans mon futur quoi, histoire d’anticiper sur mes problèmes de santé à venir qui existent peut-être déjà mais dont je ne connaîtrai l’origine que plus tard). Elle me dit elle aussi que ça concerne mon hygiène de vie, je lui demande ; juste ça? Elle me dit que oui, rien de particulier sinon, je suis étonnée. Elle me montre les cachets que j’ai l’habitude de prendre (enfin dans ce futur qui ressemble aux années 30!). Du coup je les avale (ouf, mission thérapeutique bouclée!). J’en prends plein d’ailleurs, sans même plus trop y prêter attention, en continuant à parler. Notre discussion se poursuit donc. A un moment, je veux savoir à quel âge je les ai eues ces enfants (je n’ai pas d’enfants mais je suis en âge d’en avoir, donc question qui m’intéresse beaucoup). Et là, un coup elles me disent il y a 4 ans (elles poussent vite!) (de toute façon, ne sachant pas en quelle année on est dans le rêve, ça ne m‘aiderait pas beaucoup de me répondre en comptant de cette manière), un coup 9 ans, un coup que c’est quand leur tante avait tel âge (je n’ai pas de sœur) bref, je leur souris et leur dis : vous ne voulez pas me répondre quoi, vous ne voulez pas que je le sache (rapport au fait que je suis lucide, qu’elles ne veulent pas que je le sache pour ne pas m’influencer à mon réveil, dans ma vraie vie) et là, l’aînée comprend ce que je pense, où je veux en venir, et me lance un regard d‘avertissement, pas vraiment agressif ni même menaçant, un peu affectueux même, pour me prévenir, du genre, ne va pas sur ce terrain là, ne parle pas de lucidité (soit, une fois de plus, il ne faut surtout pas évoquer la lucidité avec les personnages de rêve, du moins certains personnages, pourtant c‘était comme tacitement clair entre nous, elles savaient que je venais d‘une autre d‘époque et tout ça, mais bon, fallait pas parler de lucidité). Donc je lâche l’affaire. Puis, alors que jusque là j’avais une certaine réserve par rapport à ce qui se passait, d’un coup je me suis lâchée, laissée aller à penser que ça pouvait vraiment être des projections de mes futures filles (ben oui, en rêve on a quand même la conscience assez ramollie, on réfléchit pas toujours, même en RL, exactement comme à l‘état de veille), et l’émotion est arrivée. C’était mes filles! En plus je les trouvais tellement belles (pas genre des canons de beauté de magasine, y avait rien de vulgaire ou d’ostentatoire chez elles, deux filles, je dirais environ 18 et 22 ans s’il fallait leur donner un âge, grandes, brunes, les cheveux longs, plutôt lisses, un joli teint clair, des traits fins, très douces dans leurs visages et leurs attitudes, vêtues sobrement (un peu à l’ancienne donc), gentilles, intelligentes). Je leur dis : mais ce sont mes filles! Qu’est-ce que vous êtes belles! Qu’est-ce que vous êtes gentilles! J’étais si heureuse! Et je me suis mise à pleurer, à tel point que j’ai commencé à me réveiller (je pleurais pour de vrai dans mon lit), et le rêve s’est effacé tout doucement, sur l’image d’une de mes filles ou de moi-même, peut-être reflétée dans le miroir, baignée dans un halo de lumière blanche, qui faisait un signe de la main en souriant pour dire au revoir.