Citation
C'est bien là qu'on voit qu'il n'est pas un scientifique.
Il a quand même un doctorat en physique des fluides et il semble qu'il ait développé son idée avec un certain Philippe Bobola, qui quand on cherche, semble être prof de physique à l'université de Paris. Mais curieusement, on ne trouve aucun article d'eux dans le domaine de la recherche... (tout ce qu'on trouve concerne l'homéopathie, le mieux-être, etc. )
Sinon, je me demande en effet ce que peut valoir ce type de raisonnement "en 2 D" appliqué à la physique... On pourrait imaginer que ça marche dans le domaine du quantique (on doit pouvoir modéliser ça avec de la trigo de base) mais j'ai l'impression que son modèle n'a jamais été appliqué pour expliquer une particule "réelle". Idem, ses 7 phases "stroboscopiques" semblent rester dans le domaine de l'acrobatie mentale, mais je ne vois pas le rapport avec les particules. Ca reste donc du domaine d'une théorie flottante, sans rapport avec l'observation.
Son modèle semble avoir une application en astronomie de base - mais pas plus que le modèle de Képler il ne pourrait permettre de fournir des éphémérides précises. C'est très grossier. Donc son raisonnement, c'est comme si Ptolémée, après avoir inventé son modèle astronomique, disait ensuite que tout ce qu'il voit autour de lui fonctionne selon ce modèle, puisque son modèle fonctionne pour les planètes... En tout cas, c'est l'impression que ça me donne.
Quant au modèle lui-même, j'ai aussi l'impression qu'il y a des petits coq-à-l'âne logiques : si le temps externe et le temps figé semblent cohérents par rapport à ce qu'il explique, le temps interne demande de passer à la particule inférieure (en particulier de connaître son "rayon") et ce n'est donc pas un temps de la particule étudiée. Pour chaque particule, il n'y aurait donc que deux temps et pas trois. Je ne suis pas sûr non plus que le fait que le temps de l'observateur et celui de l'objet observé soit décalés implique nécessairement un effet stroboscopique (mais j'admets que c'est une hypothèse très amusante). Je suppose que l'idée d'un effet stroboscopique est toutefois justifié par le comportement observé des particules. Je ne vois pas comment il passe de l'idée stroboscopique à la supposition qu'on peut imaginer dans les "trous" un grand nombre de temps virtuels : il me semble à vue de nez qu'il y en aurait 1 seul, mais imaginaire (à la manière des nombres imaginaires).
Enfin, le passage à l'échelle astronomique ne semble être là que pour justifier la possibilité de la prédiction astrologique.
Pour terminer, ce qui concerne les conclusion tirées, on retrouve toujours cette approximation particulièrement douteuse du genre : si c'est vrai pour les photons, c'est vrai pour les êtres humains, qui est la base fondamentale de toutes les théories des sectes actuelles. Tu rajoutes à ça la notion de fin des temps qui est toute proche, et tu vois le résultat...
Modifié par Aislean, 07 août 2007 - 15:45.